42c resserre ses liens avec Amazon Web Services. Le programme de partenariat prévoit notamment la formation et la certification des consultants à l’environnement technologique du leader mondial du cloud public.
42c renforce ses liens avec Amazon Web Services, leader mondial du cloud public . Entre septembre et décembre 2020, celle-ci a suivi le programme AWS Partner Transformation Program (PTP). Ce programme de partenariat couvre plusieurs points.
Tout d’abord, des experts d’AWS pourront intervenir en avant-vente pour qualifier les besoins des entreprises clientes. « Ils aideront 42c dans l’audit d’infrastructure existante pour établir la feuille de route pour une migration dans le cloud« , explique Emmanuel Joubard, directeur des opérations.
Par ailleurs, 42c bénéficie d’un crédit d’utilisation des infrastructures d’AWS pour mener des projets d’innovation en interne et monter des POC (proof of concept). En novembre 2021, le 42c Lab effectuera l’exercice dans un environnement 100 % cloud.
La branche « digital » de 42c développera, de son côté, des applications dans AWS en mode natif.
De multiples cas d’usage
Le partenariat avec AWS prévoit également la formation et la certification des consultants 42c à son écosystème. Différents parcours, en présentiel ou en ligne, sont disponibles en fonction du rôle occupé. Le module certifiant Cloud Practioner couvre les fondamentaux de la plateforme d’AWS. A l’autre bout du spectre, le parcours AWS Certified Solutions Architect permet de concevoir l’architecture de solutions complètes.
Le recours aux solutions de cloud public répond à différents cas d’usage. Le plus connu porte sur le stockage à chaud (accès immédiat) ou à froid de contenus audiovisuels, donc très volumineux, avec les services S3 ou Glacier d’AWS.
Le cloud permet de recourir à une solution de sauvegarde sur un site distant dans le cadre d’un Plan de reprise d’activité (PRA). Cochant toutes les cases en termes de certification, les datacenters dévolus au cloud public présentent une sécurité accrue par rapport aux infrastructures on-premise.
La scalabilité du cloud public permet, par ailleurs, de gérer les pics d’activité plutôt que de renforcer une infrastructure existante en achetant de nouveaux serveurs. AWS dispose de la couverture mondiale la plus étendue à travers ses 80 zones de disponibilité.
AWS, en pole position dans le monde des médias
Le pôle média de 42c est concerné en premier chef par ce partenariat, l’hyperscaler américain étant particulièrement présent dans ce secteur. Avec son offre AWS Media Services, il propose différents services pour la production, le traitement et la diffusion de flux vidéo en mode « over-the-top » (OTT).
« Il y a quelques années encore, les groupes médias utilisaient le cloud uniquement pour l’hébergement de fichiers« , observe Emmanuel Joubard. La crise sanitaire a, selon lui, rappelé l’importance de faire appel aux solutions de régie de production dans le cloud (habillage, commutation et diffusion) pour gagner en agilité et en résilience.
« Le monde des médias quitte le monde du broadcast pur pour évoluer dans univers toujours plus IT, confirme Nicolas Corbel, Business Expert du pôle média & télécom. La gestion des vidéos s’appuie désormais sur des infrastructures virtualisées ou orientées cloud ».
Nicolas travaille actuellement sur un gros projet de modernisation des infrastructures de diffusion d’une grande chaîne de TV dont une partie sera hébergée dans le cloud d’AWS. Cela sera le cas du traffic system.
Enfin, le cloud apporte sa puissance de calcul (service EC2 chez AWS) pour faire « tourner » des systèmes de production et de de diffusion, des applications métiers pour la radio ou un plateau TV.